Nécromancie

La nécromancie : divination avec les morts

necromancie

D’un point de vue strictement étymologique, le mot nécromancie se décompose de la façon suivante :

  1. Nécro, de nécros (mort).
  2. Mancie, de mancia (divination).

La nécromancie est considérée comme étant la jonction entre les défunts de l’au-delà et la divination.

Le royaume des morts communique avec celui des vivants. La question existentielle relative à la vie après la vie appartient à la nécromancie ou tout du moins y puise des réponses.
La divination est une croyance, pour ne pas dire une conception provenant du latin. D’ailleurs la divination signifie « accomplir des choses divines ». En fait, tout indique qu’avec la nécromancie, il est question d’occultisme et de métaphysique.
En théorie, le paranormal est l’unique moyen d’accéder à la connaissance des évènements à venir et appartenant au passé.

L’univers troublant des nécromanciens

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Par définition, le chamanisme entretient un rapport étroit avec la nécromancie.Il s’agit d’une forme de médiation entre différents plans et facteurs, à savoir : le monde des humains, les esprits de la nature, les défunts, les âmes des enfants qui naîtront et les malades.Contrairement à bon nombre d’idées reçues, le chamanisme puise ses origines dans les sociétés traditionnelles de Sibérie.Le personnage du chamane possède plusieurs facettes :

Son champ d’action est vaste et ses pouvoirs sont nombreux :

  • Causer du tort à une tierce personne.
  • Soigner des maladies.
  • Provoquer la pluie.
  • Attirer le gibier.
  • Protéger et libérer des attaques psychiques (cf. incube et succube définition).
  • Etc…

Dans le cadre de la communication et de la médiation avec les esprits, des rituels spécifiques sont pratiqués. Ceux-ci peuvent se traduire simplement par une expression corporelle et une influence au niveau psychique.

Quand le nécromancien use de la magie…

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Crane d’un mort utilisé en nécromancie divinatoire

Un nécromancien pratique à la fois l’occultisme (sciences occultes) et la magie. Cela étant, la magie est basée sur l’intime conviction que certains êtres sont dotés de capacités surnaturelles occultes pouvant impacter la matière, c’est-à-dire le monde matériel, et ce par le biais de rituels spéciaux.

La nécromancie se caractérise par la magie des défunts et de l’esprit. Nombreuses sont les cultures dans lesquelles la magie fait figure de science occulte. Pourtant, il n’en demeure pas moins qu’elle est controversée par le scepticisme et l’esprit logique qui anime les scientifiques.

C’est ainsi que pléthore de phénomènes naturels ont pu être expliqués, à l’instar de la foudre, de la trajectoire des planètes et des réactions chimiques.

D’autres sites en parlent :

Site de Jean-Paul Decoeurtyte
http://blogcathedraletunis.com

La nécromancie au sein de l’histoire

À l’époque de la civilisation Perse, des Chaldéens et des peuples de Babylonie, la pratique de la nécromancie était à son apogée.
Plusieurs passages de la Bible évoquent la divination par les morts (nécromancie). Du reste, les Israélites sont prévenus des dangers liés à la nécromancie.

Deux illustres personnages accusés ou soupçonnés d’être des nécromanciens :

Léonard de Vinci
Tandis qu’il exerçait son art pour le compte du Vatican, il fut accusé par le Pape, qui le qualifia de « nécromancien ». Il est vrai que Léonard de Vinci passait le plus clair de ses soirées à disséquer des cadavres dans le cadre de ses recherches, qu’elles relèvent du domaine artistique ou de l’expérimentation…
Jacques de Molay
L’ultime « Grand Maître » des chevaliers de l’Ordre du Temple fut accusé d’être à l’origine d’un puissant sortilège à l’encontre de Philippe le Bel et des Capétiens. Il va sans dire que cette époque médiévale était un terreau fertile pour l’imagination conspirationniste. Pour ses détracteurs, c’est-à-dire une bonne partie de ceux qui l’accusèrent de nécromancie, Jacques de Molay était responsable de plusieurs malédictions lancées contre Philippe le Bel (chute de cheval, infidélité de ses belles-filles et du décès précoce de ses trois garçons).

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