Les outils et accessoires en magie blanche
La Magie Blanche exige des outils rituels propres à sa vocation. Ils sont indispensables pour une pratique professionnelle de la sorcellerie, et pouvoir conduire des actes d’enchantement efficaces. Ces accessoires de charme sont, en outre, des auxiliaires de travail personnels destinés à durer, aussi, le mage veillera à les choisir dans des commerces spécialisés. Le champ d’application de la magie blanche étant vaste, ses objets maléfiques sont également nombreux. Pour disposer d’un équipement adapté à ses activités courantes, le magicien blanc devra se munir de tous les instruments suivants :
L’autel : il s’agit d’un espace consacré, exclusivement réservé aux rituels. Une simple table, habillée d’une nappe blanche, suffira pour accueillir, en permanence, tout le matériel symbolique courant, nécessaire aux envoûtements : bougies, encens, coupe, pierres… Le lieu doit être maintenu propre et rangé après chaque célébration de magie blanche.
L’athamé : c’est le poignard de prédilection du sorcier. Il possède traditionnellement un manche noir (bois, métal, peau de bouc…) et sa lame est à double tranchant. La dague symbolise la puissance et le pouvoir mystique de l’élément Air. Sa force vitale en fait un réceptacle puissant, par lequel circulent les énergies maléfiques. Ses usages sont variés, mais la pointe magique de l’arme blanche servira principalement à matérialiser des cercles magiques, à l’occasion de cérémonies blanches. Il peut également être utilisé pour procéder à des gravures occultes sur des bougies ou des boîtes (symboles, noms…) ou encore pour trancher symboliquement les liens néfastes qui unissent deux personnes et écarter les mauvaises vibrations.
La cloche : sa fonction majeure est temporelle. En tant qu’horlogère du temps, elle marque le début et la fin d’une séance rituelle, signale le commencement d’une séance de méditation profonde, ou informe du décès d’une sorcière. On la choisira dans un petit format, en cuivre ou en cristal.
Le livre des ombres : également connu sous le nom de Grimoire, il constitue une fenêtre personnelle et intime sur toutes les expériences, les connaissances et les techniques maléfiques du mage, à l’instar d’un journal intime. L’ouvrage assiste le magicien blanc au quotidien, en recensant toutes les informations nécessaires à sa pratique : rituels, recettes de philtres, incantations… Chaque sorcier choisit le support le plus adéquat à ses besoins (cahier, classeur…) et peut se montrer créatif pour se l’approprier. Il le personnalise, comme bon lui semble, en utilisant tous les matériaux de son choix : tissu, peinture… L’objet magique doit être consacré comme tel. Au temps jadis, les traditions sorcières voulaient que les filles et petites filles des sorcières décédées héritent du livre des ombres de leurs parentes. En absence d’héritières pour recueillir la succession, le livre était brûlé, emportant tous ses secrets.
Le chaudron : symbole puissant de fécondité et de maternité, cet accessoire magique fait référence au ventre de la Déesse Mère. Traditionnellement en fer ou en fonte, l’objet de couleur noir est utilisé à des fins de préparation : confection de potions, décoction de plantes et d’herbes… Il peut aussi servir à brûler de l’encens, où être présent à l’occasion des célébrations qui se déroulent pendant les rituels de divination. C’est le cas de la fête d’Halloween, qui transforme le chaudron, rempli d’eau, en miroir de magie sorcière.
La coupe : elle symbolise la puissance magique de l’élément Eau et peut être constituée de différents matériaux plus ou moins précieux et onéreux (laiton, cristal, verre…), bien qu’on la trouve traditionnellement en argent, décorée de symboles magiques et autres runes. Elle sert à contenir l’eau ou le vin, destiné aux démons occultes, qui sera bu par le sorcier à la fin d’un rituel.
La soucoupe : l’accessoire est destiné à recevoir tous les ingrédients nécessaires au rituel : sel, plantes, herbes, épices… et doit être, de préférence, choisi dans un matériau naturel tel que la terre cuite, le bois ou encore le cristal.
L’encensoir : il sert de support à l’encens et représente l’élément Air.
Le burin : l’instrument permet de réaliser toutes sortes de gravures : signes, symboles, runes.
Le pentacle : cette représentation occulte de l’élément Terre, source d’énergie féminine, a la forme d’un disque plat (en bois, cire, métal ou terre cuite) sur lequel figure une étoile à cinq branches, le pentagramme. Placé sur l’autel, il est au centre de tous les rituels de consécration et accueille tous les objets devant être consacrés : amulettes, herbes, cristaux…
La baguette magique : cet accessoire privilégié, d’une longueur approximative de 50 centimètres, fait partie intégrante de l’identité du magicien, qui la fabriquera lui-même à partir d’une fine branche coupée sur un arbre d’essence choisie. Elle puise sa force, sa conviction et sa volonté dans l’élément Feu et confère le pouvoir sorcier à son propriétaire qui s’en servira pour tracer des symboles magiques dans l’espace, influencer les énergies et brasser ses potions magiques. Elle devient symbole de l’élément Air lors des cérémonies blanches.