Le loup-garou

Loup-garou ou homme loup

Loupgarou_WnUhwx (1)Il y a des monstres légendaires dont les histoires sont tout aussi fabuleuses que terrorisantes. C’est le cas de l’homme qui se transforme en loup, mieux connu sous l’appellation de loup-garou. La légende du loup-garou diffère légèrement selon les contrées, peu importe les origines de l’histoire, il s’agit d’un homme qui, lorsque certaines circonstances sont réunies, se transforme en un géant loup doté de capacités hors normes, un monstre en un mot.

Selon les sources anglophones de la légende du loup-garou, lorsqu’un homme normal en arrive à croiser le chemin d’un loup-garou et à se faire contaminer par ce dernier (notamment par des blessures), dans un premier temps c’est le loup-garou qui reprend sa forme humaine pour ensuite partager les secrets de la créature que sa victime et lui ont maintenant en commun. Une fois cette phase de rituel d’échange passée, la personne infectée se transforme en loup-garou à son tour pour une durée de 101 jours. Information capitale, cette légende notifie que si pendant la période de transformation, le nouveau loup-garou en arrive à révéler sa rencontre avec celui qui l’a transformé, non seulement les personnes à qui il en a parlé se transformeront en loup-garou à leur tour, mais ils le resteront toute leur vie, lui y compris. Par contre, s’il garde le silence durant les 101 jours, il redeviendra humain pour ainsi continuer son existence comme si la rencontre n’avait jamais eu lieu.

Deux autres informations qui diffèrent du contenu le plus populaire du loup-garou. Ici, l’humain devenu monstre garde toutes ses facultés qui, en fait, n’en sont que plus affûtées, ce qui a le don de le rendre encore plus dangereux. En plus, les sortilèges et la magie ne sont d’aucun effet sur lui, car il est lui-même un fruit de la magie. En outre, cette même légende spécifie que les victimes du loup-garou sont en général leurs proches.
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D’autres sources ajoutent qu’en plus d’être un proche, la personne qui jette le sort de conversion sur une autre doit avoir assez de pouvoir et d’autorité pour inspirer une certaine crainte et un respect implicite, au risque de mettre sa vie en péril une fois la transformation de sa victime achevée. Ici, la description de la transformation est similaire à celle (description) populaire. Pendant la pleine lune, la personne infectée se transforme en loup-garou, perd le contrôle de sa propre personne et détruit tout ce qui se trouve dans son entourage en proie aux douleurs causées par la déformation de son corps. Mais une fois la transformation achevée, cette personne devient une créature superpuissante, pouvant se déplacer à une vitesse phénoménale, et presque invulnérable. Parfois revenus à eux-mêmes, certains finissent par prendre conscience de l’ampleur des dégâts qu’ils ont causés. Ainsi, les loups-garous ont pensé à des stratagèmes pour ne plus nuire pendant leurs transformations. Des fois, ils s’isolent dans des contrées complètement éloignées de la civilisation, s’enferment dans des endroits d’où ils leur faudrait le contrôle de leurs sens pour sortir. Solution plus radicale, certains en sont arrivés à enfermer le loup dans des cercles magiques. C’est-à-dire qu’avant la transformation, l’homme se met au centre d’un cercle d’où seul l’homme sain de corps et d’esprit pourra ressortir. Autant dire que tant qu’il est sous sa forme de loup-garou il n’en sortira pas. Dernier point commun, c’est celui de la balle ou des objets en argent qui peuvent porter atteinte à la vie du loup-garou. Cependant, au vue d’une histoire qui a eu lieu en France au 18 ème siècle,on est parfois tenté de penser que cette vulnérabilité du loup-garou tient sa source de cette histoire de meurtres étranges qui avait tenu la contrée française du Gévaudan à la gorge pendant des années.

La bête du Gévaudan

Si l’on en croit les témoins oculaires de l’époque, la créature qui attaquait les villageois était dotée d’énormes dents et d’une immense queue. Sa tête était grosse comme celle d’un chien et arborait deux petites oreilles pointues, avait une large poitrine et une grande bouche qui laissait entrevoir d’énormes dents ; sa fourrure était rouge striée d’une bande noire sur le dos.

Les victimes étaient souvent découvertes la gorge complètement ouverte. Les premières attaques avaient eu lieu en 1764. Le royaume de France à cette époque avait déployé d’énormes ressources pour qu’enfin la bête soit abattue, mais sans succès. Une période sombre, si sombre que le nombre de morts en 1897 après calcul approximatif était estimé à 113 pour un total de 210 attaques. Des professionnels de la chasse aux loups avaient même été recrutés par la cours de France pour éliminer la bête. C’est ainsi qu’Antoine de Beauterne tua en 1765 un loup de près de 2 mètres de long et qui pesait plus de 60 kilos. Tout le monde crut que c’était la bête du Gévaudan, seulement les attaques reprirent de plus belle, et c’est en 1767 qu’un chasseur répondant au nom de Jean Chastel aura raison de la bête avec une « balle bénie en argent ». Et c’est ainsi qu’on se souvint du grand méchant loup tué par une balle en argent.