Qu’est-ce que la combustion spontanée d’un corps ?
Quelques explications sont nécessaires pour définir la combustion spontanée d’un corps, et ce le plus précisément possible.
Il s’agit du corps d’une personne qui prend feu sans qu’il ne soit enflammé par une source extérieure, qu’il s’agisse d’une cigarette, d’une flamme, d’un liquide inflammable…
On évoque également les termes qui vont suivre dès qu’il est question de cet étrange phénomène : autocombustion et combustion humaine spontanée dès lors qu’un corps prend feu sans raison apparente.
À titre d’exemple, il faut savoir qu’une feuille de papier s’enflamme dès 233°C (Celsius), tandis que l’huile atteint une température de combustion spontanée à partir de 450°C.
Même s’il est vrai qu’il s’agit d’un phénomène factuel, il n’en demeure pas moins que les témoignages sont non seulement d’une grande rareté, mais de surcroit peu vérifiables…
Il est très rare qu’un corps à l’état de cendres soit découvert dans un cadre préservé (ou presque). La communauté scientifique récuse pratiquement unanimement l’aspect « spontané » de la combustion et préfère avancer l’hypothèse d’accidents par effet de mèche.
Dans quelles conditions peut-on parler d’un cas de combustion spontanée ?
On évoque un cas de combustion spontanée à partir du moment où le corps humain brûle de l’intérieur, et ce sans intervention d’un élément extérieur, quel qu’il soit.
Combustion spontanée : corps en partie calciné
Des constatations surprenantes :
Découverte d’un corps partiellement brûlé
• Des témoins affirment avoir vu une personne prendre feu sans aucune raison évidente. L’observation de ce phénomène fait état d’une combustion extrêmement rapide, la personne dont le corps brûle donnant l’impression d’atteindre un état de transe. Cependant, il est à noter que le corps n’est pas toujours réduit en cendres.
• La découverte d’un cadavre en l’absence de circonstances explicites liées à un incendie, mais aussi d’un corps intégralement ou partiellement en cendres, ce qui est chose rare étant donné que les incendies produisent habituellement des restes calcinés et pas intégralement consumés, car la température nécessaire pour détruire les os est de 1650°C.
Quelques pistes au sujet de la combustion spontanée…
De nombreuses observations tendent à mettre en évidence que les personnes ayant fait l’objet d’une combustion spontanée sont généralement des personnes âgées et isolées, ou des personnes relativement jeunes et possédant un profil suicidaire. Dans bien des cas, ces derniers étaient alcooliques et fragiles sur le plan psychologique.
L’hypothèse qui semble la plus crédible est la suivante :
La personne meurt de causes naturelles tandis que sa cigarette joue le rôle de mèche en enflammant petit à petit les graisses contenues dans son corps.
Quelques cas aussi concrets que surprenants :
• 1731
Le cas de la Comtesse Cornelia Bandi est le tout premier recensé en Italie (à Vérone).
Quelque temps après son retour dans sa chambre, son corps a été retrouvé en cendres, à l’exception de ses jambes et de ses bras. La chambre présentait des traces de suie.
• 1885
Le corps calciné d’une femme a été retrouvé dans sa cuisine tandis que son mari est décédé par asphyxie.
• 1938
Décès d’une jeune fille dans une salle de bal en Angleterre, son corps a pris feu…
Un cas similaire de combustion spontanée en public s’est reproduit en 1980 quand une autre jeune anglaise se consuma dans une discothèque de Darlington.
• 1958
Cas de combustion spontanée dans un camion en Grande-Bretagne (Georges Turner).
Par ailleurs, deux autres cas se sont produits le même jour et au même moment !
• 1967
À Londres, en date du 13 septembre, un pompier découvre le corps d’un sans-abri dont l’abdomen brûle.
• 1982
À Londres tandis que Jack Saffin était assis en compagnie de sa fille dans leur cuisine, un éclair aveuglant s’est produit. Lorsqu’il s’est retourné, sa fille avait le visage et les mains en feu. Celle-ci est décédée des suites de ses brûlures huit jours après.
• 1986
Le corps entièrement calciné d’un pompier en retraite de 58 ans a été découvert sur son lit.
• 2010
Le corps carbonisé de Michael Faherty qui était âgé de 76 ans a été retrouvé dans sa maison. Aucune trace d’accélérant ou d’indices de crime n’a été mis en évidence. Conclusions de l’enquête : phénomène de combustion spontanée.
• 2013
Le corps calciné d’un sexagénaire a été retrouvé dans sa cuisine.